Il était temps
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Il était temps… d’avoir une nouvelle comédie de Richard Curtis !

Quand Richard Curtis, sort un nouveau film, je ne lis pas les critiques, je ne lis pas le résumé, j’y cours ! Donc j’ai couru voir «Il était temps ». Je suis une inconditionnelle de Mister Curtis, le génial scénariste de Quatre mariages et un enterrement, Coup de Foudre à Notting Hill, réalisateur de Bridget Jones 2, Love Actually, Good Morning England. Il est aussi l’ex boy-friend d’Helen Fielding ! L’homme aux 32 752 729 entrées* en aura toujours une de plus avec moi.

Il était temps : résumé

A 21 ans, Tim, garçon timide et maladroit mène une existence tranquille au sein d’une famille anglaise qui possède une belle maison en Cornouailles, au bord de la mer. Au lendemain d’une soirée de nouvel an particulièrement ratée, son père lui révèle que les hommes de leur famille ont le pouvoir de voyager dans le passé. Tim ne peut changer l’histoire, mais il peut modifier le cours de sa propre existence. Il décide de consacrer ce don à la recherche de l’amour parfait et n’hésite pas à revivre plusieurs fois la même scène quand il la juge ratée (ce qui lui arrive souvent).  Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu…

Pour la première fois, Richard Curtis introduit une dimension fantastique dans un de ses films. Si dans la première partie, cela sert surtout de prétexte à de délicieuses scènes de comédie romantique, la seconde partie donne lieu à une réflexion plus profonde et plus intimiste. Le film est un plaidoyer pour  savourer et apprécier chaque minute de notre vie, et la beauté infinie du temps passé avec ceux qu’on aime. Un sujet qui me va droit au cœur.

Il était temps : pourquoi il le faut le voir

Comme toujours, Richard Curtis excelle à faire vivre sous nos yeux toute une galerie de personnages – principaux et secondaires – auxquels on s’attache irrésistiblement. Les héros de la romance, Tim Lake et Mary (Domhnall Gleeson et Rachel McAdams) sont touchants de fraîcheur et de fragilité. Et on fond de tendresse pour la famille de Tim, si délicieusement britannique, toute en excentricité bien élevée et en tendresse retenue.
La palme revient à l’acteur Bill Nighy, qui prête son élégance rock’nroll et son humour délicat au  père de Tim. Après que Tim ait épousé Mary pour entrer dans une vie de famille presque sans nuage, Nighy devient quasiment le personnage principal. La relation amoureuse Tim/Mary laisse place à une relation père/fils extraordinaire de finesse et de complicité. Je l’avoue, elle m’a souvent fait monter les larmes aux yeux. 

Le film démarre donc comme une excellente comédie romantique britannique truffée de gags hilarants pour glisser vers le mélo familial doux amer.  Le côté mélo de la chose étant brillamment relevé par l’écriture magistrale de Curtis (qui signe également le scénario du film).

Est-ce vraiment une comédie romantique ?

Le problème, finalement c’est peut-être que le père est plus craquant que le fils… ce qui est quand même embêtant pour une comédie romantique ! 

 Mais où est Hugh Grant ?  

Dans le genre roux et timide au sourire craquant, Domhnall Gleeson est très bien. Mais il n’a pas le quart du dixième du charme d’un Hugh Grant, ex acteur fétiche de Curtis. J’ose à peine me demander ce que le film aurait été avec lui… un rêve !

On y va ou pas ?

On y court je vous dis !

 

*Chiffre  Allo Ciné

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