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Un bonheur n’arrive jamais seul, James Huth

Un bonheur n’arrive jamais seul :

Une comédie romantique Française qui rêve d’Amérique

Quand Sophie Marceau rencontre Gad Elemaleh dans une très jolie comédie romantique française, c’est le bonheur !
Je vous invite à regarder ma chronique vidéo…
Pour les lettrés, le texte est à découvrir juste en dessous !

Sacha (Gad) aime son piano, ses amis, la fête. Il habite un loft à Montmartre et ne vit que pour l’instant présent et les filles d’un soir. Charlotte (Sophie) a trois enfants, deux ex-maris et une fondation pour l’art contemporain. Elle vit dans un sublime appartement bourgeois près du parc Monceau.

Ils n’auraient jamais dû se rencontrer, mais Paris est tout petit parfois pour ceux qui veulent s’aimer…

C’est parti pour une comédie romantique aux rebondissements multiples, truffée de comique slapstick, c’est-à-dire avec des gags physiques et volontairement exagérés(porte, chute, tartes à la crèmes…). L’alchimie entre Sophie Marceau et Gad Elmaleh fonctionne parfaitement. On passe un moment délicieux moment de cinéma.

Ce que j’ai aimé : avant tout le personnage de Sophie Marceau.
Ravissante, attachante, d’une maladresse frisant la démesure.
Une femme avec un passé assez chargé, qui a déjà aimé deux fois, et n’a pas peur d’aimer encore
Une mère attentive et complice, une femme issue de la classe moyenne devenue grande bourgeoise… qui n’a pas vraiment rompu les liens financiers et affectifs avec son mari précédent, un richissime et puissant publicitaire incarné par François Berléand.
On comprend son coup de cœur pour le bohème et talentueux Sacha qui semble vivre en permanence dans une comédie musicale.
J’ai aimé l’histoire de cet homme qui embraque sur le navire déjà chargé de sa belle et qui prend tout en bloc, car c’est le prix à payer pour être avec elle. James Huth, le réalisateur a déclaré que son film était une version moderne des Aristochats : Thomas O’Maley qui rencontre Duchesse et les trois chatons. Tout cet aspect est très réussi.

Ce que j’ai moins aimé : le côté artificiel du film. Toutes les références trop lourdement appuyées au meilleur du cinéma américain, de Casablanca aux films de Capra et de Billy Wilder; la scène du coup de foudre, vraiment too much, les plans de New York et de Broadway, la grand-mère juive hongroise qui ne veut pas prendre un train vers l’est.
Un univers qui me touche profondément mais qui est ici, à mon goût insistant, scolaire…. Dans ce traitement là, il manque au film la légèreté et la finesse de ses modèles.

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