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Rebecca, de Daphné Du Maurier

Thriller mythique, romantique et gothique

“J’ai rêvé l’autre nuit que je retournais à Manderley”
Par ces mots empreints de nostalgie commence Rebecca, le roman culte de Daphné du Maurier, romancière anglaise à qui on doit également la nouvelle Les oiseaux.
J’avais lu Rebecca il y a très longtemps.
Vite dévoré et vite oublié, je n’en avais pas perçu tout le mystère et la beauté. Je l’ai relu sur le conseil de mon amie Isabelle Alexis, dont c’est le livre préféré et j’ai été ensorcelée par sa magie sombre et so british !  Cela fait plusieurs jours que je l’ai refermé et il continue à me hanter, comme il a hanté des générations d’âmes romanesques qui ont vécu en rêve a Manderley avec   le fantôme de Rebecca de Winter et tous les personnages qui habitent ses pages.
Rebecca est un mystère, et même DES mystères. Qui est vraiment la narratrice dont on ne connaît jamais le nom ? est-elle naïve ? parano ? nous dit-elle la vérité ? L’ancienne épouse de Maxim de Winter est-elle aussi merveilleuse ou aussi diabolique qu’on veut bien nous la dépeindre ? Les personnages évoluent sous nos yeux sans qu’on comprenne toujours leurs motivations et leurs choix et c’est pourquoi ils continuent à s’incruster dans notre mémoire.
Thriller psychologique, roman policier, roman d’atmosphère, roman d’amour, roman gothique… Rebecca est tout cela. On y retrouve le souffle des sœurs Brönte et le charme de Jane Austen. Rebecca nous invite à une promenade inquiétante dans la campagne anglaise, dans une demeure de conte de fées coincée entre un parc aux fleurs luxuriantes et une côte battue par les vents. Vous prendre bien une tasse de thé sous le marronnier ?

Pour aller plus loin :

Le roman a fait l’objet d’une adaptation cinéma avec Joan Fontaine et Lawrence Olivier, réalisée par Alfred Hitchcock dont c’était le tout premier film !

Une nouvelle traduction signée Anouk Neuhoff, et  paraît-il plus fidèle à l’ambiguïté et au mystère de l’original, est parue récemment chez Albin Michel et au Livre de poche.

Tatiana de Rosnay a écrit une biographie de Daphné du Maurier, Manderley  for ever, dont je parlerai bientôt

Rebecca
Daphné du Maurier
Paru pour la première fois en 1938

 

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