Portrait Adèle Bréau par Tonie Behar pour comedie romantique
Auteurs de comédies romantiques TeamRomCom

Adèle Bréau

Adèle Bréau
Un parcours de plume et de paillettes 

Tonie Behar rédactrice en chef su site comedieromantique.comPar Tonie Behar
romancière et rédactrice en chef

 

 

Adèle Bréau, romancière à succès, icône de mode,
et bien plus encore !

Adèle Bréau portrait Adèle Bréau est journaliste, romancière à succès, blogueuse, icône de mode, foodista pointue, chroniqueuse inspirée de fashion week, Rédactrice en chef mode de Gala, nostalgique des 90s, spécialiste mondiale du rice mango, fan de Tom Cruise, membre de la TeamRomCom… entre autres ! Portrait.

Couche tard lève tôt

Adèle est stylée. Adèle est douée. Adèle se lève tôt pour écrire et se couche tard parce qu’elle va des soirées fashion en robe du soir haute-couture. Adèle a écrit Frangines qui s’est vendu à plus de 100 000 exemplaires.  Cette bosseuse impressionnante est aussi une jeune femme touchante et pleine de failles qu’on devine parfois dans ce regard doux qu’elle cache sous des lunettes de myope ou des sunglasses de star.

Je l’ai connue car nous avions la même attachée de presse chez Jean-Claude Lattès : Anne Blondat, qui pour nous reste la meilleure. Anne lui avait parlé de moi, et m’avait parlé d’elle. A cette époque, Adèle venait de sortir la Cour des Grandes, premier tome de la saga qui l’a faite connaître comme romancière. Un Sex and the city à la française mettant en scène quatre héroïnes débordées dans lesquelles toutes les femmes pouvaient se reconnaître.

Quand j’ai fondé la #TeamRomCom en 2016, j’ai instinctivement pensé à elle. Voudrait-elle rejoindre un collectif de romancières qui défendraient une comédie romantique de qualité ? Elle a répondu « carrément ». C’est ainsi que j’ai eu la chance de partager cette aventure avec elle et toutes les filles de la Team que j’adore depuis des années.

Adèle Bréau : une enfance françaiseAdèlee bréau

Adèle grandit à Boulogne Billancourt dans une famille classique de la bourgeoisie française. Son père, polytechnicien est la fierté de la famille. Sa mère, fonctionnaire travaille au CNRS, sa petite sœur est sa complice, et chante avec elle les tubes de Céline Dion sans ceinture de sécurité à l’arrière de la Renault break familiale…

Adèle est une très bonne élève, réservée et sérieuse, toujours première de la classe car on lui a dit que c’est comme ça qu’il faut être (à l’exemple du père polytechnicien). Très vite cependant, les parents ne s’entendent plus et se disputent souvent porte fermée, se pensant à l’abri du regard des filles. Mais les enfants sont des éponges, ils enregistrent et comprennent tout au-delà des mots et Adèle assiste impuissante au naufrage du couple parental.

Heureusement pour s’évader, elle a la lecture. Sa mère lui a toujours dit que la seule chose sur laquelle elle ne lui dirait jamais non, était les livres. Pragmatique, Adèle décide alors d’en lire le plus possible ! Chaque semaine, elle part faire sa moisson à la librairie de Boulogne et dévore la collection Folio Junior, la saga « Tendre et violente Elisabeth » d’Henri Troyat ou les romans de Katherine Pancol.

Vers l’âge de onze ans, Adèle déménage, change de quartier, de collège, doit s’adapter à ce nouvel environnement, se faire de nouveaux amis. Moins de deux ans plus tard, ses parents se séparent. A l’heure des premiers émois de l’adolescence, Adèle soit s’habituer au départ de son père, au désarroi de sa mère… Elle raconte ce passage de sa vie dans son roman le plus autobiographique : « L’odeur de la colle en pot »

Des paillettes dans le décor

Ménie Grégoire, grand-mère d'Adèle Bréau Une personne vient mettre des paillettes dans cet univers un peu gris. Il s’agit de sa grand-mère maternelle, Ménie Grégoire, brillante journaliste, romancière et animatrice radio mythique, qui a été la première à aborder les problématiques féminines et la sexualité sur une grande radio populaire : RTL.  A 60 ans, Ménie brille de mille feux, toujours belle et élégante, elle porte des escarpins très chic à talons aiguilles et organise chez elle des soirées hyper stylées où se rend le tout-Paris. Les après-midis d’été, dans la maison qui réunit toute la famille en Provence, elle se retire dans sa chambre pour écrire des romans. Éblouie, Adèle veut la même vie quand elle sera grande !

Bac avec mention (évidemment) en poche, Adèle poursuit ses études de lettres (évidemment) avec brio et décroche un premier stage dans une maison d’édition prestigieuse : Jean-Claude Lattès. Maison dans laquelle elle est aujourd’hui publiée ! Postée à l’accueil, elle réceptionne les manuscrits par milliers… une expérience qui la traumatise. La vision des centaines d’enveloppes reçues chaque jour, contenant toutes un roman en attente d’éditeur, ferme complètement la porte qui aurait pu s’ouvrir sur l’écriture. Découragée par avance, Adèle laisse s’éloigner le rêve de sa grand-mère.

Des mots fléchés aux mots clés

Adèle Bréau comedie romantiqueAprès son passage chez Lattès, Adèle Bréau est embauchée chez un éditeur de manuels scolaires puis devient éditrice chez Keesing, une maison spécialisée dans les mots fléchés, qui sera la première à importer le Sudoku en France ! Cette expérience  lui ouvre la porte des magazines féminins qui cherchent alors des contenus amusants à publier sur le net. C’est le début de Facebook, les psycho-tests cartonnent et Adèle se prête au jeu avec bonheur. Elle est même tellement forte qu’elle est embauchée par le site féminin et féministe Terrafemina. Sur les médias naissants du web, on bénéficie alors d’une très grande autonomie. Tous les sujets peuvent être abordés avec une liberté de ton ébouriffante. Elle commence par les tests, devient chroniqueuse puis rédactrice en chef. Terrafemina sera à la fois son école de journalisme, de community management et d’écriture. Elle y restera sept ans.

C’est alors l’âge d’or des blogs et toutes les futures romancières en profitent pour créer le leur ! Celui d’Adèle Bréau s’appelle Débrief :  Y’avait quoi à la télé hier ? T’as lu quoi ? T’a mangé quoi ? Elle y décortique d’une plume aiguisée nos petites manies contemporaines. Le dernier billet en date est le récit hilarant et flippant d’une banale commande sur internet, je recommande !

Entre temps, Adèle a rencontré Guillaume. Mariage en 2007, premier bébé, et toujours, Terrafemina, le blog, la vie professionnelle, la vie amoureuse, la vie sociale… C’est l’ultra moderne vie d’une maman connectée qu’elle raconte au gré du vent sur son blog.  En lisant les billets de sa fille, la maman d’Adèle lui suggèrera de prendre la plume pour de bon, en lui disant qu’avec tout ça, il y a de quoi faire un roman.

Adèle Bréau dans La cour des grandes. Adèle Bréau en dédicace pour La Trilogie de La cours des Grandes, Lattès

Alors qu’elle est enceinte de son deuxième enfant, Adèle profite de son congé maternité pour se lancer en se disant, c’est maintenant ou jamais !  Elle écrit au kilomètre sans se poser de questions de peur de changer d’avis. On est alors en pleine époque « Sex and the city » et Adèle imagine une histoire autour de quatre amies, jugeant l’exercice moins intime et plus romanesque que d’écrire sur une seule héroïne. Des femmes actives, mères, amoureuses, parfois au bord de la crise de nerfs, souvent au bord de la rupture. Le manuscrit terminé, elle l’imprime et l’envoie à quelques maisons d’éditions bien choisies. Elle est d’abord approchée par Albin Michel mais signe finalement chez Jean-Claude Lattès pour trois romans qui seront « La cour des Grandes », « Jeux de garçons » et « Devoirs de vacances ». Trois succès en librairie qui paraîtront également en poche.

Adelle.frL'odeur de la colle en pot Adèle Bréau

En 2016 Adèle Bréau quitte Terrafemina pour devenir rédactrice en chef de Elle.fr.  Jonglant entre les conférences de rédaction, les voyages de presse, ses deux petits garçons, elle reste malgré tout accro à l’écriture.  A cette époque, elle se lève souvent à cinq heures du matin pour écrire. Entre son prochain roman, les nouvelles pour la TeamRomCom ou des ouvrages humoristiques, la journaliste a toujours un projet perso sur le feu. Sa plume s’affine, son regard sur la société se précise, son humour fait toujours mouche. Ayant depuis longtemps eu envie d’écrire sur le divorce de ses parents et de cette période si fragile de l’adolescence, elle plonge dans ses souvenirs et nous embarque au cœur des années 90 avec « L’odeur de la colle en pot » qui paraît en 2019 chez Lattès, son éditeur historique.

Adèle Bréau en tenue de Gala

Adèle bréau icone de mode pour comedie romantiqueAprès plusieurs années dans le groupe Lagardère, Adèle quitte la rédaction de Elle.fr et flirte un temps avec le journalisme free-lance avant de devenir la Rédactrice en chef mode de Gala. Elle insuffle au magazine people son esprit caustique et sympathique, invite de grandes plumes françaises comme Tatiana de Rosnay, David Foenkinos ou Stéphanie de Horts à parler de la mode, met les vêtements en scène avec un talent de scénariste ! Sur Instagram, on la voit toute en blondeur et lunettes de soleil, courir les fashion-weeks dans des tenues plus stylées les unes que les autres.

Parallèlement, Adèle Bréau continue à écrire. Après avoir publié  un article èlle Bréau Frangine pour comedie romantiqueintitulé « grandir avec une sœur rend plus apte au bonheur », elle avait remarqué que le billet avait été partagé un nombre incalculable de fois sur les réseaux sociaux.
Ça lui a donné l’idée d’un roman… Adèle, qui a elle-même grandi avec une sœur, connaît bien les rouages mystérieux de la sororité. Elle se met à écrire avec plaisir l’histoire de trois sœurs qu’elle situe en Provence, près de Saint Rémy, dans une vielle maison qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celle où elle passait ses vacances du temps de sa grand-mère. Le succès est fulgurant. Le roman se vend à plus de 100 000 exemplaires.  Adèle attribue cette réussite à un faisceau d’éléments et de conjonctures :  l’image de couverture, le mot « frangines », le sujet de la sororité qui touche un grand nombre de personnes, la saison estivale, la Provence, la nostalgie de l’enfance, le bouche à oreille…  Elle oublie simplement de préciser que ses personnages, sa plume et son histoire de famille ont su toucher les gens au cœur.

En 2021 elle a publié Haute saison, toujours chez Lattès qui a également rencontré un beau succès en librairie et vient de sortir au Livre de poche.

 

Adèle bréauAdèle Bréau : « Un roman sans histoire d’amour c’est comme un repas sans dessert »

Comment parvient-elle a concilier l’écriture, cet exercice exigeant et solitaire, avec cette vie trépidante ? Il faut croire que c’est sa soupape, son évasion. Adèle écrit sans plan, « au fil de l’eau », laissant ses personnages prendre place et lui raconter leur histoire. Les sujets « concernants »  lui démangent le stylo. Elle veut écrire des histoires dans lesquelles un maximum de personnes se reconnaissent. Des romans distrayants qui font passer des messages et où l’amour tient une bonne place. Car pour Adèle Bréau, « un roman ou un film sans histoire d’amour, c’est comme un repas sans dessert ».

Bibliographie d’Adèle Bréau

Romans
Haute saison d'Adèle BréauLa Cour des Grandes, Éditions Jean-Claude Lattès, 2015
Les Jeux de garçons, Éditions Jean-Claude Lattès, 2015,
Les Devoirs de vacances, Éditions Jean-Claude Lattès, 2016,
L’Odeur de la colle en pot, Éditions Jean-Claude Lattès, 2019,
Frangines, Éditions Jean-Claude Lattès, 2020
Haute Saison, Éditions Jean-Claude Lattès, 2021

Avec la #TeamRomCom

Y aura-t-il trop de neige à Noël, Charleston 2017
Noël et Préjugés, Charleston 2019
Noël Actually, Charleston 2020
Petits Réveillons entre amis, Charleston 2021
Si maman Si, Charleston 2022

Humour

Je dis ça, je dis rien, Leduc.s Éditions, 2013,
Vive la vie de bureau !, Éditions First, 2015,
Avec Mathou :
Je suis choquée ! De ouf ! J’avoue ! Leduc 2021

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