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Mon Baby sitter de Bart Freundlich

Quelques images au début du film suffisent pour nous montrer que Sandy mène la vie d’une parfaite mère de famille américaine dans une grande maison idéale. Le rêve se brise net le jour où elle découvre que son mari fricote avec la voisine. En rage, Sandy quitte mari et banlieue cossue pour s’installer à New York avec ses enfants.  Elle trouve un appart sympa, un job super et… un joli baby-sitter qui la fait peu à peu craquer.

Loin d’être le beau gosse frais et musclé qu’on imagine, Aram Finklestein est un jeune homme sensible et un peu fragile qui se remet difficilement d’un mariage éclair (avec une française plus intéressée par la carte verte que par ses yeux bleus). Le réalisateur Bart Freundlich a choisi le prénom de son personnage, d’après celui de l’écrivain Aram Shroyin : “J’adore ce nom typiquement juif new-yorkais. Il convenait parfaitement au personnage.” Le réalisateur dit d’ailleurs s’être inspiré de Woody Allen ou de films comme  Le Lauréat pour « The rebound » (soyons clairs, est malheureusement loin, très loin de ses modèles !)

En revanche, s’inspirant de sa propre histoire avec sa femme Julian Moore – neuf ans de plus que lui – Freundlich a pondu une comédie romantique sympathique et agréable à regarder.
Catherine Zeta Jones est  ahurissante de beauté et très bonne comédienne, Jason Bartha en étudiant attardé encore chez ses parents est parfait, mais peu sexy à mon goût (en même temps, le côté grand enfant fragile ne m’a jamais fait grimper aux rideaux).

Ce n’est pas tant une histoire de cougar qui nous est racontée, qu’une relation amoureuse entre deux personnes blessée par la vie, qui découvrent avec étonnement qu’ils se sentent très bien ensemble…
Malheureusement quinze ans les séparent et ils pensent que c’est beaucoup… voire trop ! Ils mettront donc une heure trente (et cinq ans) à découvrir que ce gros obstacle n’en est pas vraiment un !

Le film démarre très bien, comme une  bonne comédie new yorkaise avec gags et rebondissement à tous les étages. Le dernier tiers bascule dans un pathos larmoyant et tiers-mondiste qu’on ne peut trouver supportable que si l’on s’est suffisamment attaché aux personnage pour voir de quelle manière ils vont se retrouver…. ce qui était mon cas!En cadeau bonus, on découvre Art Garfunkel irrésistible (et vieilli) dans le rôle du père d’Arom.

Petit apparté : il y en a une qui doit être très énervée par la sortie de ce film, c’est Holly Peterson, auteure d’un roman intitulé “The manny”  sorti en France chez Jean Claude Lattès sous le titre “Le nounou”, qui raconte également l’histoire d’une mère de famille craquant pour le nounou de ses enfants… pourrait-on dire qu’il y a copiage ??

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