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Romans d'amour

 Là où tu iras j’irai de Marie Vareille

 Là où tu iras j’irai Marie VAREILLE

Par Carene Ponte

Carène Ponte comedieromantique.com
Photo ©Melania Avanzato

Là où tu iras j'irai de Marie VareilleJe suis une lectrice qui attend fébrilement les parutions annuelles des auteurs que j’aime. Chaque année au mois de mars, je sais que j’irai acheter, le jour de sa sortie ou quasi, le dernier Guillaume Musso. Idem pour Joel Dicker, Sophie Kinsella ou Lori Nelson Spielman. Il est désormais clair que je peux ajouter à la liste les romans de Marie Vareille, tant j’apprécie le style et les histoires de cette auteure de talent.

Marie fait partie de celles que mon aventure littéraire m’a permis de rencontrer il y a maintenant trois ans et chacun des romans qu’elle a écrit n’a fait que renforcer mon sentiment d’être chanceuse de la compter parmi mes amies.

Parce qu’elle sait tout écrire Marie Vareille, elle peut tout écrire. Si elle décidait d’écrire un manuel d’utilisation d’une machine à laver, elle serait capable de rendre cette lecture brillante et drôle.

La semaine dernière, Marie a publié son 4ème roman Là où tu iras j’irai, roman que j’ai eu le plaisir de lire avant sa sortie et que j’ai dévoré en un week-end.

 Là où tu iras j’irai, une histoire drôlement étonnante

 

Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique.

Le jour où elle refuse la demande en mariage de l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d’accepter le seul travail qu’on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier.

La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission « séduction », Isabelle devra jouer le rôle de l’irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n’a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d’imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.

Là où tu iras j’irai, un roman mêlant émotion et rires

 

Alors que penser de ce Marie Vareille, cru 2017 ? Indéniablement un cru de grande qualité. La plume de Marie Mareille est comme le coca light (bah oui, je ne bois pas de vin), elle se bonifie avec l’âge.

On retrouve dans ce roman ce qui fait le talent de Marie et qui me saute aux pupilles à chaque fois que je la lis, la modernité de sa plume. Je guette à chaque fois avec avidité toutes les expressions qu’elle seule est capable de trouver, impatiente d’éclater de rire.

Cette plume est par ailleurs au service d’une histoire, au service de personnages et c’est la grande qualité de ce nouveau roman. Les personnages, plus nombreux que dans ces romans précédents, sont bien campés et travaillés avec beaucoup de précision.

L’histoire est à la fois drôle et touchante. La rencontre entre Isabelle et Nicolas donne lieu notamment à de vrais moments d’émotion.

Et s’il y a des scènes émouvantes, il y en a d’autres qui à côté sont hilarantes. Je ne me suis pas remise de cette poursuite en Vespa, ma scène préférée du roman tant elle m’a fait rire.

Un roman qui fait à la fois rire et pleurer, que demander de plus !

Isabelle est une héroïne comme je les aime, un peu paumée, un peu maladroite, en quête de réponses sur la direction à donner à sa vie. Elle s’embarque dans une aventure improbable avec toute sa sincérité et c’est ce qui fait qu’elle nous embarque avec elle.

 Là où tu iras j’irai, un roman dévoilant la belle plume de Marie Vareille

 

L’histoire est rythmée, servie par de nombreux dialogues qui la rendent vivante et très agréable à lire.

J’ai adoré passer quelques heures en compagnie d’Isabelle et de tous ceux qui l’entourent. Mention spéciale à Woody Allen, chihuahua de toute beauté. J’ai adoré retrouver l’écriture de Marie. J’ai adoré le travail qu’elle a fait sur ces personnages. Bref, j’ai adoré.

Je n’ai donc qu’une seule chose à dire : vivement 2018 et le prochain Marie Vareille.

Marie Vareille

Et comme en plus d’être une auteure talentueuse, c’est une femme incroyablement gentille, elle vous offre la possibilité de gagner un exemplaire de ce tout nouveau roman. Peut-être même que l’on pourra s’organiser pour qu’il soit dédicacé…

Pour cela, rien de plus simple, je vous laisse me faire part de votre participation en commentaire de cette chronique.

Participation ouverte jusqu’au 31 mars 2017 minuit.

 

Marie VAREILLE

Là où tu iras j’irai

Edition Mazarine

Mars 2017

378 pages

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